jeudi 11 novembre 2010
porchaine exposition : Hervé Ingrand "Show must go on"
jeudi 9 septembre 2010
samedi 29 mai 2010
exposition du 17 juin au 4 juillet- Ramzi Ghotbaldin, Frédéric Badré, Pernelle Duvillet
Frédéric Badré, Sans titre. Huile sur toile, 2009 - 55x46 cm
Extrait du Dictionnaire « Bénézit » des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Paris, Gründ, 1999.
Né en 1955 à Khanaquine. Depuis 1990 actif, depuis 1997 naturalisé en France. Kurde.
Peintre de compositions animées, figures, nus, sujets divers, graveur, dessinateur. Expressionniste.
Il faut élève, et diplômé en 1975, de l’Institut des Beaux-Arts de Bagdad. Il s’est fixé en 1990 à Paris.
Il participe à des expositions collectives dont : 1979 Institut kurde à Bagdad et Rome ; 1981 Soulaimaniya, Kurdistan ; 1988 Téhéran, Iran ; 1989 Senna, Kurdistan d’Iran ; 1990 Institut kurde à Paris ; 1991 Sarcelles, Albi, Lille ; 1992 Montpellier, peinture kurde ; Graz, Autriche, Art contemporain kurde, Maison des Artistes ; 1996 Paris, galerie Callu Mérite. Il montre ses œuvres dans des expositions personnelles de 1976 à 1989 régulièrement dans plusieurs villes du Kurdistan ; 1990 Albi ; 1996, galerie Callu Mérite à Paris ; 1997 Bondues, galerie Gery Spriet.
Il peint à l’acrylique et à la cire, sur des supports variés, voire rudimentaires. Sa peinture, sans doute marquée par son enfance difficile et triste dans le contexte des épreuves du peuple kurde, s’exprime actuellement dans des harmonies sombres de bruns, gris et noir, éclaircies de quelques touches colorées. Tout en restant attaché à un sentiment poétique et à un sens ornemental propre à ses racines orientales, il a su assumer une vision panoramique de la peinture européenne du début du siècle, privilégiant l’exotisme de Gauguin ou de Chagall. Il met en scène un monde divers, à la fois quotidien et fantastique, tour à tour nostalgique ou confiant. La figuration nécessaire à son expression personnelle est parfois taxée d’anecdote, alors que toujours subordonnée au décoratif et au pictural, au décoratif par une composition en arabesques souvent proche de l’abstraction, au pictural par une matière sensuelle et des accords colorés sourds qui caractérisent son style.
MUSÉES : SOULAIMANIYA, Kurdistan.
"Son langage est enraciné dans une mémoire collective et individuelle de laquelle resurgissent les promenades solitaires dans les montagnes, les embuscades de nuit sur les chemins escarpés, les veillées au cours desquelles les anciens racontent des histoires qui n'ont plus d'âge et les poses interminables pour des séances de portraits exigées par le grand-père photographe mais aussi mage, guérisseur dans les villages éloignés et sans repères sur les cartes. (...) Le pastel est le médium par lequel Ramzi-Ghotbaldin nous transmet la magie de son univers. (...)."
Lydia Harambourg, "La Gazette de Drouot", 17 mars 2000.
Frédéric Badré
Né le 6 mai 1965
Etudes de Sciences Humaines à la Sorbonne et à l’EHESS
Auteur d’un livre sur Jean Paulhan (Grasset, 1996, prix de la biographie littéraire de l’Académie française)
Co fondateur avec François Meyronnis et Yannick Haenel de la revue Ligne de risque en 1997
Récit de cette histoire dans L’Avenir de la littérature (collection l’Infini, Gallimard, 2003). Cet essai propose notamment une série de portraits d’écrivains.
"Je décide alors, après plus de dix ans d’interruption, de rouvrir cahiers de croquis et de dessins. Je voulais d’abord continuer ce travail par d’autres moyens.
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours dessiné. En 2005, je commence de peindre. L’art du portrait gouverne essentiellement mes travaux. J’aime explorer les genres qui viennent du fonds du Temps.
Ainsi du portrait du pape, par exemple.
Raphaël, Titien, Velasquez, Bacon ont parmi bien d’autres apporté une dimension spirituelle particulière à ce thème. L’actualité récente m’a donné l’occasion de peindre à mon tour cette « méditation sur ce qui est bien ou sur ce qui est mal » Je ne m’attache pas particulièrement à ce qu’un portrait du pape soit ressemblant ou conforme à l’idée médiatique que l’on peut avoir de Benoît XVI (ou de Jules II ou d’Innocent X…). J’essaye de traduire en peinture l’intensité d’une spiritualité. Il existe un rapport entre la guerre sans merci qui est menée contre l’infaillibilité papale et la remise en cause fondamentale de la représentation depuis quelques 150 ans maintenant. J’aimerais parler de cette guerre spirituelle avec les moyens propres de la peinture et les sensations qu’ils procurent.
Il en est de même pour tous mes autres tableaux. Têtes anonymes ou connues, figures proches ou lointaines, je les place en situation selon la nécessité du moment. Donner une représentation de cette tension entre l’autre et l’instant.
Je voudrais peindre la sensation de l’instant dans son mouvement sans fin, qui ne cesse de recommencer."
mardi 30 mars 2010
Damien Gayet, photographie numérique noir et blanc, 60x30 cm, 1/5 exemplaires. Criminels recherchés - Gare maritime de Mourmansk - 2006
jeudi 14 janvier 2010
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jeudi 4 décembre 2008
mercredi 3 décembre 2008
Florence Dufier